Vacances au fond de la mine

C'est plutôt 1965, CanZoniere, puisque le film est sorti en octobre de cette année-là.
Monsieur Branquignol, la suite, je vous prie !
Œuvre de jeunesse, Curare ?

Avec la lampe de poche intégrée dans l'Iphone du bègue, Didier parcouru les bas-fonds d'un rayon jaune professionnel hyper concentré, la ride du lion accentuée au maximum. Le guide touristique se tenait bien en retrait, le corps courbé vers le centre de la plateforme afin de ne pas tomber dans le vide sidéral et sidérant une seconde fois.
Les nouvelles n'étaient pas bonnes.
L'inspection des lieux laissait à penser qu'en hauteur il n'y avait pas d'issue proche, ou qu'on ne la captait pas, et qu'en bas l'abîme était proprement insondable.
Bigre. Que vais-je leur dire de rassurant à mes moutons touristiques une fois ?
- Ahhh ! Au ksour ! Keske c'est ?
 Brooooummmmmmm..... Crak.... Hiiiiiiiiii....Braoummmichesmollesbroummmm...Hi han...Criiissss....
Puis :
Baaammm !!
Puis, silence de mort.
-Qu'est-ce que c'était ?
- Une explosion dans une autre galerie on dirait.
- La plate-forme a bougé elle penche vers la droite.
-Du grisou chef  ?
-ça m'en à tout l'air... Eructa le rital avec les cordes vocales nouées d'angoisse.
-On va tous crever comme des connos les gars.
-C'est sl'a c'est sl'a. Un peu de self contrôle british les amis que Diable ! J'en ai vu d'autres dans ma longue et passionnante carrière.
-Oh ta gueule empafé de guide à la mord-moi-le noeud. Sors-nous de là de suite. Sans ça..."
Sur ces bonnes paroles, l'américaine se mit à hurler style/genre La Callas autrefois mais en détonnant des vocalises ce qui fit vibrer les cordages métalliques.
"Foutez-lui un coup de poing et mettez-là dans la ruelle !
-C'est kik qu'à dit ça ?"

Ce sympathique huit-clos était fort mal bité tu m'étonnes Elton. Pour commencer quelle heure était-il soudain tout à coup présentement ?
"Kinkin a loure silwouplaît ?
-Nein. On n'a plus de batterie quasi.
-Si moi !
-Quoi dans six mois ?
-Ahgrrr... Le Professeur Tournesol bientôt.
-Chutt bon sang. Kinkin serait-il assez aimable pour dévoiler les plans de Chronos une fois ?
-Il est...Il est mimi..mimimi...minuuuu...minuit Chef ! Mimiminuu...iiii...Minuit dididididi...Dix Chef !"

Pourquoi était-il si tard au fait ? 
Et que répondre à une telle question existentielle existante style/genre :"Toubite or not toutesbites..."
(Mais nan ! Mais nan narratrice foutraque ! Cette sublime citation est de Chakesrespire une fois ! Elle veut dire qu'on est un être sublime quand on résiste dans la survie avec Denis Brugnon de Con Lanta. Rien de pluss.)
Parlons peu parlons bien. Le canadien richissime déclara qu'il avait la ferme intention de rincer l'eau des olives vu qu'il était touché d'un adénome prostatique.
C'est hors de question indiqua Didier. Il faut impérativement garder son urine afin de la boire quand on sera déshydratés. C'est un truc de survie et de médecine Ayruvédique. J'ai dit. Hugh.
Mais pourquoi était-il si tard et pourquoi les secours ne se radinaient pas ?

NDA = Mes biens chers fans, ainsi que vous l'aurez compris, j'écris en totale impro debout devant l'ordi. Ce n'est donc pas parfait et vous savez tous que je veux ménager mes lecteurs en leur livrant des récits qui tiennent la route, sans dire trop de bêtises et en restant la plus claire possible pour tous. Le scénario de ce trip de la mine est par contre écrit dans mon esprit, et je vous en livrerai les arcanes majeures le mieux possible, si vous le souhaitez. J'ai quand même pris quelque notes, notamment sur les différents parlers vernaculaires. (Si jamais vous vous inspirez de moi, je l'accepte avec plaisir à condition que vous me citiez ou expliquiez que mes écrits vous parlent. C'est la moindre des politesses. C'est ce que je pratique depuis 2017 où je publie. Il s'agit du Droit à la propriété intellectuelle.

Bon, faut se remettre dans l'ambiance = reprendre depuis le début...
(en Ch'ti ch'est Didjé qu'on dit, Duch' !)

Pourquoi Didjé ?

Parce que, comment vous disiez, déjà ? on mange on ravale on je sais plus koua!
Bref, Didier, c'est Didjé, et Lantier, c'est Lantché = Didjé Lantché !

aH OK; très bon ça. Mais Didier est belge. Bon on va dire que le bègue est ch'ti. Je note donc. Excellent Marq'...

Il était tard car Les visiteurs du soir avaient pris leurs tickets pour la mine vers dix-houit heures. Personne ne s'était vraiment rendu compte de la journée avancée vu qu'on était le 15 août jour férié par excellence liturgique et j'en passe. "Je vous salue Marie pleine de grâce..." Il faisait encore grand beau sous le ciel nordique quand ils sont descendus confiants.
Pourtant plusieurs connecteurs logiques ne collaient pas dans ce divertissement moderne digne d'une infecte télé-réalité, sans les caméras ni les bavards impudiques et faux derches qui vont avec.
Brefle. Brefle. Parlons peu parlons bieng.
Bobby le belge officiel, était tout bonnement en train de faire le point de ct'embrouille dans sa tête bien faite. Il prit le ticket de validation visite/mine/Blagny froissé dans sa profonde, et se rendit compte avec une t'ite sueur froide que c'était en fait un vieux ticket de cinoche datant du mois dernier.
C'est quoi cette salade ?
Avant de demander à ses compagnons d'infortune leurs propres tickets pour vérifier s'il ne rêvait point, il se remémora un article paru dans Valencienne soir, que la mine était fermée pour travaux pendant tout l'été...
Merdealors...
Il était en train de jeter un coup d'oeil fort dubitatif voire soupçonneux dans le dos de Didjé, quand son attention fut dirigée vers une douce conversation venant d'un coin sombre de la plateforme en panne.
Merdealors... On va tous crever à petit feu et voilà un putain de coup de foudre en direct.
Ennéfé, le rital style/genre Rocco Z., était en train de faire étinceller ses splendides crochets naturels face à French Kiss la jolie poupée française.
Celle-ci était en train de pouffer en expliquant qu'elle ne kiffait que les mecs de plus d'un mètre nonante, gavés de testos, barbus, aux cheveux longs et couverts de poils.
Manquait plus que ça.
Du coup (expression tendance assez lassante mais pratique), l'ami belge se rapprocha du couple cannadien vouère un peu s'ils avaiant conservé leurs tickets depuis taleure.

Le "couple" canadien faut le dire vite pouisque ce sont mère et fils adoptifs. Une belle complicité les unit. Lui est banquier et se paye tout ce qu'il veut sur un claquement de ses doigts boudinés. Il disent souvent qu'avec l'argent on peut tout. Sauf sans doute dans ce cruel cas de figure. Car qui payer pour se sortir de ce trou ?
Ils avaient gardé leurs tickets validés qui étaient de simples tickets de caisse de supermarché cette fois, avec noté dessus au marqueur fluo = "visite de la mine" plus  une date.
C'est n'importe quoi.
Quel est le malade qui joue au con avec nous ?
Il faut une réunion publique avec demande d'explication au louche guide qui n'en est certainement pas un.
Tiesse di quette va !
Tu vas vouère mon salaud.
C'est alors que Bobby se dirigea vers le centre du ring et demanda votre attention silwouplait Mesdames Messieurs ! J'ai une importante communication à vous faire.

Quand l'immense armoire sans glace de Bobby (pas Lapointe, non non non) se déplia lentement mais sûrement vers le centre des convives assis en rond, un silence admiratif monta dans la lourdeur de l'air. Lourd et chaud l'air, comme qui dirait plus méthanisé qu'oxygéné.
Le mecton n'était pas une fillette, et bien que belge, il était surtout flamand. Le garde du corps de la ricaine, ancien catcheur pro, avait un ADN mêlé de polak de boch de néérlandais, saupoudré de wallon.
Il était polyglote de la glotte.
Son nom de scène ?
Bob le médium.
Son vrai nom ?
Johan Vanpipermenthalozeele.
Dans le noir ambiant dû à l'économie de batterie de Nico le bègue, on distinguait son épaisse chaîne en or jaune fort ringarde style/genre beauf vintage, plus une casserole dans sa grosse denture teutone qui se montrait lorsque le gonze était vénère et parlait vite.
Ce que Nico avait noté en plein jour à l'entrée, c'est la superbe cicatrice qui lui remontait de la jug vers la joue, possible souvenir d'une rixe au couteau, ou bien d'une panne de guillotine dans une autre vie.
Le "médium" n'avait donc rien d'un rigolo.
Il expliqua preuves à l'appui, que de ballade touristique il n'y avait point ; que les billets d'entrée de la mine de charbon avaient été poinçonnés à la hâte avec une ancienne pince à tiercé de papy que c'est n'importe quoi les amis révaillez-vous demandons des comptes à Didji please, et que ça saute.
Sauf que Didier le vrai faux guide historique, s'était planqué derrière le macaroni...

D'une seule pogne, Bob dégagea Umberto et commença à le secouer comme un prunier non bio.
Le macaroni n'étant pas guerrier face à ce poids demi-mouche (c'est s'la oui...demi-mouche mon oeil...), mais plutôt spécialiste de joutes érotiques ce qui est différent, l'empoigne risquait de faire du vilain.
Et qui plus est, du vilain à sens unique.
Les canadiens étaient aux anges, ils applaudissaient.
Puis soudain :
Bang ! Bang ! Bang !
"C'est fini oui ! J'va tout vous expliquer une fois. On n'a pas besoin de bras cassés ici c'est déjà la slime  une fois !"
De derrière sa chemissette à fleurs coincé dans son Lewis, et comme par enchantement, Didier avait sorti son feu.
"Bon les gars j'suis détective. On est sur un coup avec la Police belge. Ma mission est d'infiltrer un réseau de contrebandiers dans ct'e bled de trou duc de mes deux. Vous autres êtes ma couverture. Mon vrai patronyme est Patrick Piment.
- C'est dégeulasse ! Non seulement mon nouvel amoureux se fait taper à cause de toi, et en plus on est ton bouclier humain !"
Sur ce, French Kiss couru vers Did enfin Pat, pour lui filer deux baffes sonnantes et trébuchantes.
-Bien fait.
-C'est kik qu'à dit bien fait pour commencer une fois ?"

-C'est moi ! Bien fait ! Fuck !
-Oh touè l'américaine ça suffit. Pour continuer t'as besoin de maigrir un grand coup, ça tombe bien y'a rieng à bouffer."

-Ni rien à boire.
-Si y'a ça.
-C'est quoi ? De la mousse ?"
Dans une petite bouteille de coka zéro, le banquier avait mélangé avec un fond de jus, une sorte de liquide jaune. C'était sa pisse de tout à l'heure quand il voulait rincer l'eau des olives et que Did lui avait recommandé de conserver cette même eau sans les olives.
"Bon ben je vous le laisse vot'coka l'ami. J'préfère encore suçer les murs. C'est pas tout ça. Parlons peu parlons bien. Je vous ai foutu dans la mouise c'est à moi de vous en sortir sans trop de bobo.
Kinkin à une idée paceke mouè j'en ai pas. Enfin pas présentement une fois." 

En apparté = "J'me siphonnerais bien une tite mousse fraîche genre Leffe ou 8.6, soit-dit en passant..."

Nicolas le comptable avait lancé un paquet de cibiches par-dessus bord pour jauger de la hauteur de la galerie. Aucun vermisseau d'écho n'était remonté.
Flop.
"Chef vous voulez dire que les se se les se se les secoucou les se se les secours ne viendront jamais ?
-T'as tout pompris l'ami. Va falloir s'organiser style/genre Le Radeau de la Méduse ou Les Survivants du Fairchild Uruguayen, Nando Parrado, Canessa, et toussa."

Depuis que Didier le vrai-faux guide, enfin Did, Didji, enfin Pat, enfin Patrick. M'enfin ! Berdalors ! Depuis que le détective détectant belge, Monsieur Patrick Piment (il se nommait Piment du Poivron dans une autre enquête, mais on a raccourci le trip paske c'est plus simple à manier et que Pat en a ras le pompon de toujours épeler patiemment son fier patronyme dans les hôtels, les administrations, les bouibouis, et j'en passe). Depuis que Pat avait fait parler son Glock 26 en avouant qu'il était le sbire de la Politie ou Polizei, les murmures avaient succédé aux lamentations de Jéricho.
Nico assis en tailleur se tenait sa tête chercheuse à deux mains pour y dégoter une solus rex, tant il est vrai qu'il n'y a pas de blem mais que des solus.
Et mon cul c'est du poulet ?

Avertissement de l'auteure = Cette histoire est de la pure fiction, la mine est inventée de toute pièce bien qu'inspirée d'une exploitation minière réelle. De ce fait la configuration des lieux associée à sa logistique sont non conformes à la réalité. L'auteure n'a pas souhaité reproduire une page didactique sur l'industrie du charbon, bien que certains détails y figurant soient authentiques. Vous ne serez pas surpris des invraissemblances uniquement destinées à valoriser l'intrigue et l'ambiance romancée.

Au sujet de mon mini roman. 
NDA = J'ai failli abandonner ce récit car j'ai merdé grave. Ennéfé, la configuration des lieux décrits était toutafé fantaisiste et impossible à imaginer.
Je préfère autant que faire ce peut, narrer, inventer des concepts relativement réalistes, sinon ce n'est pas accrocheur.
Donc, après renseignement, il n'y a pas de large plate-forme dans les étroites mines d'exploitation souterraine, tout au plus c'est le monte-charge qui s'en rapproche. Ce qui est beaucoup plus exigu.
En bref ça change le scénario.
Et je n'ai pas encore le plan précis.

Suite en la mineur :
(...) Quand on cause de plateforme, on est généreux dans le descriptif car celle-ci en fait est un ancien monte-charge mécanique utilisé à l'origine (avant de devenir un ascenseur à couillons curieux) pour descendre dans la mine du gros matos, et des chevaux un par un -une pensée émue vers ces pauvres bêtes qui ont tant souffert pour les hommes - c'est donc étroit bien que plus large que les autres puits où les mineurs dévalaient 1000 mètres.
 Nos fiers touristes s'y trouvèrent (mais nan y'a pas de Trouvère), serrés telles des tites sardines dans un banc peureux de tites sardines, ou cuites telles des tites sardines en boîte du Capitaine James Cook.
Ce n'était guère confortable, pour preuve les uns avaient les coudes des autres sous les côtes, le nez d'un autre s'empalait dans la nuque de l'une et s'y mouchait, le gros popotin de l'Amerloque étouffait carrément Patrick (on ne voit pas comment mais c'est ainsi), l'haleine de l'un était en train de tuer son voisin, et tout le monde soupirait à fendre l'âme.
Car en plus de la panne d'ascenseur, il régnait une promiscuité étouffante style/genre les VMC ne sont encore réparés ou quoi ?

Avertissement = je ne change pas la suite déjà écrite. J'arrangerai aux petits oignons au fur et à mesure de la progression du récit. C'est de l'acrobatie intellectuelle, mais pourquoi pas ?

Transformé en bouchon de champ qui saute, Nico - qui avait réussi à s'assoir en yogi ayant toute la clique sur le dos en strates épaisses bien collantes - se releva d'un coup sec de champagne demi-sec qu'on débouche pour fêter un évènement. Il expliqua laborieusement qu'il avait une idée de génie. Suffisait de faire une corde avec les vêtements de chacun, et de se laisser descendre jusqu'en bas. Fastoche, la mine est bloquée à 500m on ne va pas plus loin depuis les inondations et éboulements, ce n'est plus une dégringolade de 1000m sous terre comme avant. 
"Et malin ! Déjà quatre mètres c'est énorme, et tu veux faire une corde longue de presque deux fois la Tour Eiffel ? C'est n'importe quoi. Un parachute tant que t'y est. Si j'avais la place j'te casserai la gueule.
-Il y a peut-être un étage à mi-parcours, des espaliers, une enclave, un autre tunnel, qui ne tente rien...
-Il n'y a rien du tout dans ce secteur, repris Patrick/Le faux Didier, il faut réparer la poulie c'est tout. La graisser quoi, c'est simple. Et surtout, remonter vers la surface en hauteur plus altitude une fois. Gicler quoi, pas plonger.
-Ben voyons ? Graisser avec quoik ? L'autobronzant de French Kiss ?
- Ah ç'est une bonne idée ça.
- Le mécanisme est trop complexe, ce n'est pas une question de graissage à la con.
-Eh oh le Fromageole du Québec m'insulte pas je rappelle que je suis armé et en service."
En vérité, le détective avait mission à l'origine de trouver au fond une autre galerie, passage crucial vers la progression de son enquête.

Hommes et chevaux descendaient par le même trou et dans la même cage, Duchesse, et c'était effectivement assez exiguë ; je sais pas si la plus grande pouvait contenir plus de 6 personnes sur un même niveau.

Cela dépend des mines je pense. Après tout un canasson pèse 500kg. Donc rapport au poids ça colle. Faut juste qu'ils se serrent.

SUITE
 "On va tous crever dans d'atroces conditions je signale. Les plus chanceux deviendront vampires puis canibales. Les mal lotis auront la moêlle sucée juqu'aux os.
-Nan c'est l'inverse : les os rongés jusqu'à la lie.
-Pas du tout : on dit boire la lie du vin avec le bébé.
-Je dirais même plus, jeter le bain avec la boisson.
-Pfff.
-Tiens ça me donne une idée : jetons nos affaires par-dessus bord afin d'alléger le radeau.
-On n'est pas du tout dans un bateau je signale."
Il fut décidé de tenter de remonter la cage en tirant sur les câbles de la poulie par la force des bras.
Sur cette bonne résolution, le Macaroni ravi au lit se mit à glapir du Mirabeau pur sucre : "Nous sommes ici par la volonté du peuple, et nous n'en sortirons que par la force des putains de baîonnettes !"
-Oh toué la pornostar ta gueule !
Le médium catcheur lança son point de vue, fort glaçant faut bien l'admettre.
Il proposait de tirer au sort les personnes qui resteraient dans la cage et de jeter dans le vide les autres. Soit la moitié. Le but étant de décoincer le mécanisme enrayé par la charge inhabituelle.
" Mais nan mais nan ! S'la suffit une fois ! PAF BING BANG ! "
Le feu de Patrick Piment avait parlé pour la deuxième fois dans l'air. Sauf qu'il avait pété un des câblage sans le vouloir.
L'ascenseur fragilisé penchait désormais vers la droite dans un angle de 45° et les sardines humaines déstabilisées, furent compactées d'un coup en un rang d'oignon transpirant.
Toutacou = "bzii bzii bzii bzii..."
"C'est un téléphone qui sonne ? Dieu nous appelle les mecs ! Hourra !
-T'emballe pas ma poule, c'est mon tensiomètre. Je vérifie ma tension paske je suis cardiovasculaire chronique et j'ai pas mes médocs.
...............................................
-Et merde..."

Après avoir recadré le groupe, le guide décida à voix haute d'une pseudo organisation de survie temporaire factice éphémère et bancale. (Tu m'étonnes Elton).
Les plus vieux ou malades devraient avoir un peu de place pour s'assoir, et les vaillants s'assièraient chacun son tour par tranche de dix minoutes.
Comment compter les minoutes sans tocante une fois ?
Dans la tête; sur le bon vieux boulier des doigts de la main comme on peut et faites pas chier c'est assez compliqué comme s'la de gérer l'ingérable. Eh oh ?
Il fallu convaincre le Rital de mes deux de cesser son imitation d'Umberto Tozzi toussa paske l'acoustique de la mine de charbon était épatante.
Tiens, tiens, il y a donc une sorte de voûte élargie tout près avec un chouette écho on dirait...
Ce n'est pas un bête boyau ou un méchant trou à taupes carnivores.
(Lueur d'espoir au fond du tunnel de la désolation.)
Sans compter que la cage tanguait tel un ivre bateau saoul ayant trop bu, avec une de ses parois en  grillage pétée lourdement lorsque Patrick/Didier avait failli passer par-dessus au début de l'aventure.
La mine de l'angoisse devenait une moche aventure Arthur.
Et cette pénombre. 
Et cette chaleur moite.
Faim.  
Soif.
Et ces pensées mortifères coulant en bougies sataniques de cervelles en début de délire.
Plus les crampes.
Plus l'envie de pisser.
Pisser.
Pisser.
C'est peut-être cette envie de pisser qui changea la donne.

NDA = Texte canevas impro au jour le jour, magie de l'instant, sorte de brouillon. Sera amélioré si publié. D'où les évidentes imperfections grossières en fil blanc cousu de galimatias. Merci de votre attention et patience curieuse.

SUITE

Pisser est une chose. Sans pissotière ni lavabo ni sanisette ni vespasienne ni ravin ni arbre, en est une autre. Boah ! Tant que c'est pas une envie de chier, ça ira. Après tout, l'urine c'est juste de la flotte un peu salie c'est tout. Tant que t'es pas un matou qui trace, ça ira.
"Ah ça ira ça ira les aristocrates à la lanterne !(...)"
Tout en se débraguettant en douce, Pat tata amoureusement le gentil petit papier gris qu'il tenait bien à l'abri dans son slibard depuis 36h bientôt. Au passage, sa main apprécia les abdos tout neufs qu'il venait de se construire, décoré d'une adorable fourrure de mâle arborescent. Humide, carrément. Fait trop chaud parici.
 Pourvu que mon petit papier n'en pâtisse pas se dit Pat. (Lecteur, excusez l'allitération savante en "P", j'ai Pas Pu m'en emPêcher.)

SUITE
Dans son dos, les gens déblatéraient.
Par bribes éclatées, il en percevait quelques inepties.
 Du genre : "T'as pas un Freedent/Refresher's pour moi la Miss, le Montréalais pue du bec, j'va mourir..." Ou : "C'est les gros qui gênent, sans eux on s'en sortirait. Bien sûr ils creusent leur tombe avec leur foutre de fourchette, et sont abonnés à la souffrance animale. Faut les jeter les gros !"
"Faut les bouffer les gros, sont fait pour ça !"
"Beuark, j'suis vegan depuis trois jours moué !"
" Tu fais quoi dans la vie poupée, à part montrer des oeufs sur le plat ?
-Une formation de cartomancienne de thérapeute, d'astrolove, de psycho-voyante spirite, et de péripathétique mystique, toussa sur Youtube.
-Ah ouiche, les fumeux marchands du Temple Youtubeurs entubeurs. Jésus de Nazareth se retourne dans sa tombe.
-Jésus n'a jamais eu de tombe vu qu'à Pâques il est ressuscité en vérité Christ est ressuscité je signale."
Silence sacré.
.............................................................................................................................................
"Bon on fait quoi les mecs ?
-On épargne sa salive premier point.
-Pour agoniser plus lentement ?
-Aucun intérêt pour ma part. Vivre vite mourir jeune et faire un beau cadavre à dit Jimmy.
-C'est kik Jimmy ?
-James Dean. Il s'est crashé à 24 piges sur la route de Salinas à bord de sa Porche : Little Monster. Depuis c'est un ange avec des ailes blondes dans le dos qui font flip-flap quand il s'envole.
-On peut le prier alors, et lui demander de l'aide style/genre métapsychie ?
-Oui."
Pat avait réussi à changer l'eau des olives au-travers des grilles rouillées.
Puis soudain:
"Bordel de foutre de moule à gauffre ! Quel est le saligaud qui vient de m'arroser de son engrais ti-maudit une fois ?"
Les ondes sonores en colère montaient du fond des abysses. On aurait cru le Commandore dans "Don Giovanni".
ViVemenT la Suite !

En attendant de reprendre mon récit, cinq nouvelles vidé-os en ligne. Je m'améliore, la caméra à l'épaule c'est vibrant. Et classe !

Vacances seconde partie.
NDA = rédiger un scénario qui tient la rampe, déjanté, plutôt réaliste, et sur la durée, est un exercice qui semble au-dessus de mes forces. Je continue quand même car c'est dans ma nature d'aller au bout des projets. Même mal même n'importe comment. 
CIT de Alexandra David-Néll que j'aime bien = "Ce n'est pas ce qu'on fait qui empêche de dormir, c'est ce qu'on ne fait pas."

Ce n'était pas le Commandore du tout. Et le faux Rocco Ziffredi l'avait senti. Icelui s'était mis à genoux priant Marie.
"Tu vas arrêter de démoraliser les troupes espèce d'Al Denté de mon cul. Dès qu'on sort d'ici je promets devant ton Dieu Cacaboudin de te froisser quelques côtes.
-Ne vous disputez pas les gens. On a tout intérêt à s'entendre ici bas. Je va vous expliqua : c'était sûrement la vox populi d'un contrebandier. La Polizei et ma pomme  nous sommes sur un trafic d'étoiles filantes une fois."
Hyper sûr de lui, Patrick le détective détectant qui était soulagé de son envie de faire Urine, reprenait le pouvoir dans le noir, comme un Serpico/Al Pacino autrefois.

"De mieux en mieux ! Vous avez un bon pet au casque à Bruxelles bordel de chiottes !
-Chutt ! Taisez-vous on risque de se faire butter! Les étoiles filantes sont le surnom des météorites, et cette mine désafectée sert de cache. C'est dangereux là. Alors fermez vos claques merde une fois ! Sans ça on va tous mourir un grand coup."

lire = envie de faire pi pi  le logiciel de ce vieux site déconne.

Jourbon JLK. Je viens de vous enregistrer une micro-vidéo en ligne sur ma chaine YT, avec votre chanson en musique. Juste sans prétention pour vous montrer que oui c'est possible. J'espère que vous ne m'en voudrez pas.   Au cas où je peux la supprimer. Pas de blems, juste des solutions.

Bigre. 
Etat des lieux situationnel peu engageant, pourtant plus extraordinaire que périlleux dans le sens où l'on se demandait comment le brigand qui venait de parler s'était retrouvé accroché à la paroi du vertigineux boyau, sous la cage qui plus est.
Mais attends la suite lecteur impatient, ça vaut la peine.

Hello LMM !
Je viens de visionner la vidéo. C'est sympa, mais c'est pas le rythme adéquat.
Pour bibi, faut chanter ça sur le même rythme et le même tempo qu'"Amsterdam",
mais en mode majeur, plus joyeux. J'ai trouvé une ébauche de mélodie, ça colle...

A l'oreille, vaut mieux remplacer "qu'on entend d'loin" par "qui porte loin",
car le "d'loin" est pas fastoche à prononcer.
À propos de Lama, j'aime bien la version des Ballons rouges par Daniel Guichard.

https://m.youtube.com/watch?v=-H7R1gmAknI

Hé hé ! Je pense à un truc : vous pourriez faire une vidéo avec "Les ballons d'rouge",
la version de Nénesse, qui est sur l'espace visiteurs. Voir en page 4 : "Quand Nénesse
plagie le grand Serge Lama".

Ok. Je vais aller vouère. Pas sûre de pouvoir chanter LES BALLONS... Suis quand même vachement limitée...
Quant à votre chanson, vous avez une bonne idée et entraînez-vous à l'harmonica. Je vous souhaite que ça marche. Vous avez le filon, et mouè je retourne au fond de ma mine, y'a du boulot.

Heureux ceux qui vont au charbon,
Là-haut, ils auront meilleure mine...