Petit abécédaire du psychotique

@Ninn' A
moi je n'ai pas d'espace après le e de existentiel

Alors c'est un effet d'optique sur mon tél. Sur mon tél,  Dupontel, rien à voir mais j'aime bien Dupontel :-)

J'aime bien aussi.

 

 
 
 
 
 
 

Une lettre à la quon, ça. J'ai beaucoup ramé :))

LA SCENE SE PASSE EN HUIT CLOS

SOLANGE

Tu fais quoi ?


NENESSE


J'ai décidé d'apprendre le Latin littéraire.


SOLANGE 


Le but please ?


NENESSE


Un poto Quebecois reprend ses études et je lui donne un coup de main pour ses révisions. 


SOSSO


Ah c'est dar. En plus sl'a te musclera les neurones, paske ces temps-ci, oups...


NENESSE


Ecoute un peu femme béotienne la grandeur de cette langue morte ! Je cite : quemadmodumcumque, quapropter, quoteni, quadragesimus, quartodecimanus, quipe, quindecimviratus, qu..............


SOSSO
Stoopp ! T'vas pas citer tout le dico bilinguiste non plus ! J'ai à faire figure-toi.


NENESSE
Quantopere ?


SOSSO (attrappe une poêle à frire en Teflon.)
Quanto querella ?


NENESSE
Qualmina ! Quaestiuncula ?

SOSSO
Quel cula ? Tu deviens Romain ou fou comme ? Tu cherches la Querelle ?


NENESSE (Méprisant)
Quousque quovis.


SOSSO (brandit la poêle)
Tiens malin ! Bang ! Prends ça sur ta tête intelligente de Quenelle de brochet !

Le secret mon cher Thierry, c'est de piocher dans des langages étrangers des patois des parlers vernaculaires ; même le dialecte des Pirates a du bon.

@LYDIE MARAIS
Peut-être, mais le problème est qu'il faut que je trouve des mots dans lesquels je vois un lien possible avec l'univers du psychotique. C'est pas gagné.

Bien gentillet, l'exemple donné pour "quel enfoiré !"

Si dans le sens où par exemple les mots d'argot des banlieues ou le langage des Pirates ou la Francophonie imagée peuvent définir qqun de déconnecté de border line de cassos. 

exemple = t'es Quène (fatigué)
Le psy est Quine = il en a marre
il est au Quartier des oufs situé Quelque part rue Quimcampe
il a le Quimbois (créole)
 
Tiens je t'offre cette déf. créole qui convient bien à un dépressif tombé bien bas.
Extrait de Solibo de Chamoiseau
" Et je suis la douleur sans herbe-à-tous-maux là où tu danses sans musique et reçois dix-sept calottes sans une seule main là où tu Quittes le bateau pour tomber dans la malformation la congestion la désolation la convultion, l'obsession et l'extermination. Comment dire Qu'est-ce Que c'est Que ça ?"

En anglais y'avait = Quack (docteur charlatan)
Quaff = avaler ses médocs
Quake = trembler
Je chercherai pourquoi cette lettre est si mal représentée (sauf mots outils).
 En allemand  y'a =
Quabble = sable mouvant (métaphore du psy)
Qualster = crachat
Quabbein = être mou avoir les chairs molles.
 En français classique du 17ème =
Quérimonie = longue plainte
La fièvre Quarte = fièvre (maladie) qui revient deux jours sur quatre.
etc.

@Ninn' A
Un sou est un sou :))

@LYDIE MARAIS 
Merci pour tous tes exemples mais outre le lien avec l'univers du psychotique, il faut que les mots me parlent, m'appartiennent authentiquement.

Mais parle, je t'en prie.

Je viens de faire une connerie, Thierry : pour réduire le volume j'avais entrepris de supprimer les reprises de lettres précédentes et je me suis aperçu après coup que le A du B (2ème envoi) comportait des modifications... Désolé ! Alors je me suis arrêté là, bien sûr ! Merci de me dire si je peux ou non continuer...

@DédéModé
Vous pouvez continuer, ce n'est pas grave si on perd quelques modifications.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le R, et ça sent l'écurie :)

@LYDIE MARAIS
Merci Lydie, mais je ne t’ai pas demandé l’autorisation de parler, j’ai juste écrit que je cherchais des mots qui me parlent.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
SURSIS (ÊTRE EN) (n.m.) Impression qui plane souvent sur les moments d’apparente tranquillité.

Et dans la foulée, le S.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

TUMULTE (n.m.) Bruits et éclats de voix soudains dans l’Unité E, quand on apprend que c’est Lara qui a volé des clopes à tout le monde.

Eh oui, déjà la lettre T !

J'aime bien le Tarzan mais j'ai pas compris la définition détaillée.

@LYDIE MARAIS
Pour le Tarzan, j’ai essayé d’allier concision et clarté, pas facile, tu me le prouves.
Après s’être vautré et roulé dans une grande flaque d’huile moteur et d’essence (on est au bord d’une départementale), le mec se relève, pense à Tarzan et se prend pour lui : il pousse le fameux cri de Tarzan en tambourinant sa poitrine de ses poings.
Est-ce plus clair ?

Ça l'était déjà, Monsieur : c'est la Duchesse qu'a pas mis son monocle, ainsi que Juju.
En outre son esprit se trouble à la vue de Tarzan...

Sachez Monsieur Monocouille dit Couille dans un DD, que je n'ai pas de monocle. Les meilleures plaisanteries ont une fin. 
Quant à Tarzan il a donc confondu la route et la plage, l'huile de vidange et l'écran total. Intéressant.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Le U et le V sur la même page et tout va bien.

J'ai pu réparer ma connerie d'hier en récupérant le A du C.

Dernière édition par DédéModé le Sam 20 Juil - 16:46, édité 1 fois

La vie...

Aragon a dit l'essentiel en un vers :

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard

Ferré en deux vers :

Ce rien qui fait sonner la vie
Comme un réveil au coin du lit

Salvatore Quasimodo (si, si !) en trois :

Chacun se tient seul sur le cœur de la terre
Transpercé d'un rayon de soleil
Et c'est aussitôt le soir.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 



Dernière édition par Thierry Lazert le Jeu 25 Juil - 22:01, édité 1 fois

Décidément, CanZoniere...

Thierry, il y avait encore des modifications dans le A du C et je les ai vues trop tard ; je crois que le mieux serait de mettre la version définitive du A à la place de celle actuelle ; si vous voulez bien vous en charger...

Voilà, mon abécédaire est terminé. Merci à vous de m’avoir patiemment suivi dans cette incursion en pays pathologique. Votre présence m’a aidé à tenir sur la longueur.

Pfiou ! en voilà une somme ! une œuvre ! qui accomplit la performance d'ouvrir au quidam les lourdes portes de ce monde naguère(?) habité par vous, et qui lui était jusque là étranger, sauf, peut-être, à avoir lu, ou vu... je ne vois pas... si quelqu'un peut m'éclairer...

Dernière édition par DédéModé le Sam 20 Juil - 17:07, édité 2 fois

Je ne comprends pas ce que vous ne voyez pas, DD

Ce n'était effectivement pas très clair : je m'interrogeais (ainsi que vous autres) sur l'existence d'autres œuvres (de la littérature ou du cinéma, notamment) ayant permis au quidam de pénétrer, avec autant de simplicité et de justesse manifeste (pour compléter et préciser ma pensée), l'univers du psychotique.

@DédéModé
J’avoue que je ne sais pas vous répondre. Ce que j’ai pu lire sur la psychose était gravement médical, rien d’autre.
En y réfléchissant, il serait peut-être intéressant de traquer le psychotique parmi les personnages de Molière ou autre…:)

En voulant remettre celui entre deux termes du E, j'ai supprimé tous les espaces, et pas moyen de les remettre...

@DédéModé
C'est à peu près rèparé. Tout va bien.

Mannomann ! Vous m'avez bien faite rire sur le t'étais derrière moi. 

Dites, c'est genre combien un pourboire de maniaque ?




ROBINET (n.m.) Où coule l’eau quand on était sûr et certain qu’il serait à sec et qu’on allait mourir de soif. (accessoirement, dernier épisode d’une bouffée* délirante inaugurale).

Emploi des temps foireux ? Ne niez pas !!!

Ha ha ! Tumulte à cause de Lara !

Toutes mes félicitations pour avoir mené ce projet jusqu'à Z. Vous avez d'ailleurs bâclé le Z, retravaillez le svp. Je n'accepte pas le vite fait mal fait sur le Bastringue.

Vous avez réussi à me faire comprendre ce que je n'arrivais pas à comprendre. Merci, bravo, vous avez de quoi être satisfait de votre travail. Moi je le suis en tout cas, à part le Z naturellement. 

Livrez la correction du Z et prenez un repos bien mérité !

@Salima Salam
Un pourboire de maniaque, c’est selon ce qu’on a bu, évidemment, mais au moins 10€.

Réfutation du foireux des temps de Robinet :

On était sûr et certain que le robinet serait à sec et qu’on allait donc mourir de soif, et voilà que l’eau coule !

Et… Mannomann ? Kessaveudir ?

Bon, je vais essayer de reprendre le Z, vous vous doutez bien que j’étais pressé d’en finir !

ET QU'ON MOURRAIT !!! CONCORDANCE, LAZERT !

C'est une expression allemande parlée, sans graphie certaine, parce qu'on ne sait pas trop à quoi ça se rapporte.
On pourrait écrire Mann oh Mann, homme oh homme, et le Français moyen utilise en lieu et place un bon vieux "oh putain !". Donc expression de... Sais pas quoi, émotion, peut-être sentiment pad encore précisé...

@Salima Salam
Je persiste et je signe : on mourrait = on allait mourir
j'étais sûr que ça finirait mal = j'étais sûr que ça allait mal finir.
Non ?

Non.

@Salima Salam
j'ai changé les Z, rien que pour vous...

Pour le conditionnel, je suis sûr de moi et j'aimerais bien avoir l'avis de Dédé par exemple. Sinon j'irai voir dans ma grammaire

Dernière édition par Thierry Lazert le Jeu 25 Juil - 22:10, édité 2 fois

Curieux, vous n'êtes pourtant pas obtus. Et là, il s'agit d'une combinaison de style et de logique. Alors logique, d'accord , c'est pas votre truc, mais style, Lazert, style ! Enfin ! Attendez un peu, que jr réfléchisse à comment formuler le truc. Et je sais que ça sert à rien, à la fin vous garderez votre truc en l'état.

Vous zêtes adorable. Merci. Je vais aller lire ça.

ROBINET (n.m.) Où coule l’eau quand on était sûr et certain qu’il serait à sec et qu’on allait mourir de soif. (accessoirement, dernier épisode d’une bouffée* délirante inaugurale).


Le problème, c'est que "serait" exprime la postériorité, "allait mourir" l'antériorité. Vous comprenez que ça n'est pas l'ordre des choses. 
Alors vous pouvez tout mettre au même temps, ce sera linéaire. 


ROBINET (n.m.) Où coule l’eau quand on était sûr et certain qu’il était à sec et qu’on allait mourir de soif. (accessoirement, dernier épisode d’une bouffée* délirante inaugurale).


ROBINET (n.m.) Où coule l’eau quand on était sûr et certain qu’il serait à sec et qu’on mourrait de soif. (accessoirement, dernier épisode d’une bouffée* délirante inaugurale).



ROBINET (n.m.) Où coule l’eau quand on était sûr et certain qu’il était à sec et qu’on mourrait de soif. (accessoirement, dernier épisode d’une bouffée* délirante inaugurale).