Par Anna Panizzi
L’arbre ne peut toucher le ciel,
Ni l’homme joindre les deux pôles.
Le poète se sait mortel.
Le soir posé sur son épaule,
Cœur braconné par une belle,
Il gémit comme le vieux saule.
L’arbre ne peut toucher le ciel,
Ni l’homme joindre les deux pôles.
Car le printemps est bien cruel
Lorsque le grand amour vous frôle.
Il se joue de vos bagatelles
Et vous laisse seul en sa geôle.
L’Arbre ne peut toucher le ciel.
Autre point à critiquer selon moi : la ponctuation qui segmente les vers à l'intérieur des strophes et en même temps établit des connections entre les strophes : pourquoi isoler v3 et v6, et relier v4 et v5 ? Cette disposition fait paraître le découpage des strophes artificiel, et peu adapté au propos.
Petite histoire d'un poète amoureux, légère et plaisante. Les vers en eux-mêmes sont joliment tournés, v4 tout particulièrement. Le vocabulaire, très simple, convient tout à fait.
Je dirais que l'Auteur•e a manqué soit de connaissances techniques soit de rigueur dans leur application, et qu'assurément iel a du potentiel.
De toutes façons, ces points sont mineurs, et l'ensemble est réussi.
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Salima SalamMar 28 Mar - 0:58