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Le vendeur de blagues - Notes surréalistes à l’attention des manqueurs de rêve

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27102023
Le vendeur de blagues - Notes surréalistes à l’attention des manqueurs de rêve

C’est l’histoire amusante d’un drôle de bonhomme à qui il arrive des choses rigolotes. Un matin, hé, hé, hé, il glissa dans sa baignoire et se retrouva les fesses par terre, les quatre fers en l’air ! Il se releva et regarda dans sa baignoire pour essayer de comprendre pourquoi il avait glissé. Hein ?! Quoi ?! Au fond de la baignoire gisait une peau de banane ! Il se dit que ce n’était vraiment pas de chance de commencer la journée en glissant sur une peau de banane, ah vraiment, quel manque de pot, ha, ha, ha ! Après quoi il se fit cette réflexion : pô de banane, manque de pô, ah, décidément, la journée se présentait sous le signe de l’humour. Vivement la suite. La suite ne se fit pas attendre, mais entendre : on sonna à la porte. Le bonhomme mit son peignoir et alla ouvrir. C’était un petit monsieur dont l’allure prêtait à rire : tous ses vêtements étaient de couleurs dépareillées, y compris les manches de veste, les jambes de pantalon, les chaussettes et les chaussures. Il dit au monsieur en peignoir :
 
— Pardonnez-moi de vous déranger mais il faut bien que tout le monde vive, alors me voilà avec mes blagues que je vends en faisant du porte-à-porte. Je vous en raconte une et si elle vous plaît, vous me donnez ce que vous voulez.
 
Le monsieur en peignoir ne demandait pas mieux qu’entendre une histoire drôle :
 
—    Je vous écoute.
—    Tenez, c’est l’histoire d’un condamné à mort qu’on vient chercher à l’aube pour lui dire que c’est aujourd’hui qu’on l’exécute. On lui coupe les cheveux, on découpe le col de sa chemise et on l’emmène dans la cour de la prison où l’attend l’échafaud. Le condamné a quatre marches à gravir pour y accéder. À la troisième marche, il trébuche et se rattrape in extremis en faisant : « Décidément ! ».
 
Le monsieur en peignoir ne réagissant pas, l’autre monsieur, tout en couleurs, vit bien qu’il n’avait pas compris que l’histoire était finie alors il fut obligé de le lui faire comprendre :
 
—    Mon histoire ne vous a pas fait rire…
—    Ah ? Elle est finie ? Telle quelle ?
—    Oui.
— Vous pouvez me redire ce que le condamné dit à la fin ?
— « Décidément ». C’est ça qu’il dit : «Décidément ».
—    Ah oui. Oui, oui, je vois. Pas mal. Je vous en donne 2 euros, ça vous va ?
—    Vous donnez exactement ce que vous voulez, monsieur, c’était notre contrat.
 
Le monsieur en peignoir alla fouiller dans une poche de manteau accroché au mur et revint avec une pièce de 2 euros qu’il donna au raconteur de blagues.
 
— Merci monsieur, et au revoir, fit l’homme aux couleurs – sur quoi il s’en alla, la pièce dans une poche orange.
 


Une fois qu’il fut loin, bien loin, le bonhomme en peignoir, soudainement, éclata de rire.


Dernière édition par Thierry Lazert le Ven 27 Oct - 17:49, édité 1 fois

Salima Salam et Ninn' A aiment ce message

Commentaires

Salima Salam
Histoire disjonctée de personnages disjonctés par un Auteur disjoncté. Sourire.

Thierry Lazert aime ce message

Ninn' A
Bouge pas, je vais chercher mon porte-monnaie.

Thierry Lazert aime ce message

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