LES POÈTES DE DIX-SEPT ANS (Catégorie 1 - n°2)

Il est super ce poème !
J'adore son rythme, sa fougue, qui, je trouve, collent parfaitement à l'image d'un ado de 17 ans.
C'est frais, positif, encourageant... Un poème pour prendre la clé des champs.
Bravo!
(Ps: pas besoin de parler de A.R car c'est évident)

Ces cinq strophes (dont trois variations faisant office de refrain) de 8 vers de 4 syllabes esquissent le printemps d'un Poète, printemps dans les deux sens du terme. 
Beaucoup de "liant" (pour reprendre le terme de Monsieur le Démodé), une jolie prouesse pas évidente à réaliser avec des vers si courts. Les strophes sont d'une cohésion remarquable. 
Le "versificateur", qui a quelque chose du parolier, se pose en observateur bienveillant, encourage Arthur et "sermone" sa mère, le tout avec légèreté et esprit. 
Très réussi.

on croirait lire un poème d'un autre siècle. Enjoué, joli et rythmé

J'ai oublié de dire que le pluriel du titre apporte une note universelle à la pièce. Rimbaud n'est pas mis en avant et présenté comme le génie inégalable, mais comme l'image de celui qui sommeille en chaque jeune poète, et tous semblent communier à la même coupe poétique.

C'est comme une chanson d'un autre temps et c'est très réussi. Bravo...

Ça se lit pas, ça se fredonne. 
On dirait le mentor bienveillant qui parle à la nouvelle génération.

Quelqu'un disait ici même que la chanson n'est pas inférieure à la Poësie, qu'elle manquait seulement de chansonniers à la hauteur. 
Qu'on partage ou non cet avis, il semble que nous en ayons trouvé un. 
La pièce de vers, puisque c'est aussi un Poëme, encadrée par son refrain à variations est de fait remarquablement construite. 
Le mètre tétrasyllabique lui insufflant quant à lui l'insouciance et l'entrain de la jeunesse dont elle fait l'éloge. 
Nul doute que ces deux-là qui l'ont soufflée à l'Auteur ne l'aurait pas reniée...

Et vogue ou sombre
Le bateau ivre,
Des bouches d'ombre
Il nous délivre !