Live Killers
C’est une scène perdue aux souvenirs
Une explosion fondue en amnésie
Coups de tonnerre, Are you ready to rock ?!
Début d’un set dans ma mémoire-vinyle
C’est une scène aux grises fumées blanches
Déflagration d’accords, tambours battus
Des gladiateurs arrachés aux coulisses
Carré de sons, de lumières, atout chrome
C’est une salle sur le bord de Paris
Quatre dandys s’emparent du Pavillon
We Will Rock You, they did rock us indeed
Late February, Nineteen-Seventy-Nine
John, pas un mot, précision dans les basses
Roger, perché, au tempo, sur ses fûts
Brian aux cordes, mélodies, harmonies
Freddie qui joue de tout, de rien, de nous
Intro de feu, démons exorcisés
Saturation, quatre-temps, contre-temps
Duo, solo, Rhapsody, overdrive
Et pour adieux, God save the gracious band
C’est un grand soir dans un trou de mémoire
Tombé au fond pour toujours, semble-t-il
Mais ses échos gravés sur de la cire
Font illusion : j’y crois, j’y suis encore