Je me propose ici de répondre à vos questions les concernant.
Commençons si vous le voulez bien par celle qui est sans doute la moins bien comprise :
l'interdiction du e entre voyelle et consonne d'un mot à l'autre.
Comme vous l'allez voir, il suffit de remonter aux sources pour que tout s'éclaire :
Au Moyen-Âge, on le prononçait : « La cruche vidée de son eau » comptait 9 syllabes.
À la Renaissance, époque où se sont progressivement fixées les règles de la Poësie classique, il n'était plus que "soufflé" ; ne pouvant donc plus compter pour une syllabe, on l'a interdit dans le corps du vers.
Depuis, « La cruche vidée de son eau » est un octosyllabe néoclassique.
j'ai eu du mal à assimiler cette règle de l'interdiction du E et maintenant vous dites que c'est permis en néoclassique, ça me perturbe :-)
Ninn' AJeu 28 Juil - 15:45