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PROSE: Chronique post-mortem : VGE

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05082021
PROSE: Chronique post-mortem : VGE

Et bien voilà : nous le devinions, l’espérions, le redoutions !
Le décès de Valéry Giscard d'Estaing fait à cette heure les gros titres de notre presse nationale.
Une main au derrière plus tard avec une journaliste allemande non consentante, un slow langoureux avec Madame Covid l’emporte !
In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen. ( au plaisir de ne plus te revoir) !
Monsieur Folamour, suite à 93 années de débauche sexuelle nous quitte sans un au revoir… Quelque uns le défendrons becs et ongles ! (la presse française dans son ensemble)…

Oui, sa vie, son œuvre Boulevard des queutards ! Ses parties de chasse au gros en compagnie de son ami Bokassa… La femme de ce denier finissant dénudée aux pieds de Valéry !

Oui Anémone, notre petit peuple de France compatit à ta peine ce malgré tes origines nobles ( Anne-Aymone de…) et nous prendrons soin de tes fleurs…

Les diamants ne sont pas éternels encore que…
Les ministres non plus ! Depuis 2020, Robert Boulin flotte toujours entre deux eaux.
Un des proches conseillers de son altesse : René Journiac se repend peut-être de s’être entiché de l’épouse de J.B. Bokassa !!!  
C’était les années Giscard…

En bon chef de gare de la cinquième République, il s’est égaré grave dans le mal son de son accordéon…
Décédé le 09/12 ! Comme un certain Marquis de Sade…

De ce 09 décembre décrété deuil national par de «hautes autorités», quelque uns d’entre nous en feront abstraction...

Salima Salam aime ce message

Commentaires

Salima Salam
Quelle impertinence, Monsieur Delabas ! 93 années de débauche ? Mais il aurait donc commencé au berceau ? Vous êtes intransigeant.

Blackmamba Delabas aime ce message

Salima Salam
Chronique plaisante, mordante, grinçante. Si vous permettez, je jette un œil critique sur la forme, le fond vous appartient et je l'apprécie tel quel.
Remarquable, le nombre d'appellations différentes pour une seule personne :

  • VGE : ses initiales
  • Valéry Giscard d'Estaing : prénom + patronyme
  • Monsieur Folamour : sobriquet
  • Queutard : métonymie
  • Valéry : prénom seul
  • Giscard : une part du patronyme composé
  • Chef de gare de la Ve République : métaphore (que je ne comprends pas bien d'ailleurs)

Je pense que dans l'ensemble, vous êtes un peu trop allusif. Ça peut être un avis personnel, parce que cette période (présidence de VGE) ne m'est pas bien familière. Et puis comme il s'agit d'une chronique, et non d'un documentaire, l'allusion est la bienvenue.
Par contre vous devriez indiscutablement travailler l'enchaînement logique des propositions. Dans la chronique, il est indispensable que les idées s'enchainent et coulent sans que la pensée n'accroche. Il faut beaucoup y travailler la rhétorique, c'est à dire l'art de séduire l'auditoire et le convaincre tant par l'argument que par la façon habile de progresser dans les idées. Je pense même que le rhéteur habile peut se passer d'arguments pour convaincre, du moins convaincre un esprit non averti.
Toujours est-il que votre chronique gagnerait en efficacité si vous arrangiez le tout de façon à lier solidement chaque phrase avec celle qui précède et celle qui suit, pour cela vous devriez sans doute ajouter quelques éléments d'information et également quelques indicateurs de liens logiques (cause, conséquence, énumération, opposition...) qui permettent à la pensée de passer d'une idée à l'autre.
Prenez garde à l'emploi des points d'exclamation, vous pourriez en supprimer plusieurs.
J'aime particulièrement la phrase avec la valse.
" La femme de ce denier finissant dénudée aux pieds de Valéry !" Cette phrase-ci est par contre maladroite, vous pouvez faire bien mieux, je le sais.

Je vous mets ici des extraits d'un poème, "Monologue de Ruy Blas aux Ministres Libidineux", écrit par je ne sais pas qui, et devant être une parodie de "Bonjour Messieurs !" de Victor Hugo. (Je me contente d'extraits, le reste est bien trop libidineux pour ces lieux). Ou bien quand les dirigeants profitent de leur position et des pouvoirs que leur ont délégué le Peuple, pour assouvir les caprices et bas instincts, que leur position même leur eût commandé de contrôler.

Donc vous ne connaissez pas d'autre portefeuille
Que celui – magnifique - ou l'Amour vous accueille
Et le cul d'une garce et ses joyeux propos
Ont des attraits plus doux que le soin des drapeaux,
Des peuples à combattre et des traités qu'on signe .
L'hymen d'une donzelle est d'un prix plus insigne
Que l'état du Trésor, le souci des budgets
[...]
Réfléchissez! Messieurs le sceptre à l'abandon
Chancelle et s'amollit entre les mains royales
Madrid, sombre fumier de pourriture, exhale
Une odeur de débauche au quatre coins du ciel,
Et vous,–tristes frelons d'un méprisable miel –
0 descendants déchus des nobles connétables !


Merci bien pour cette chronique, pertinente et impertinente ! :-)
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