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L'Adresse où parler Littérature et para-litté-raturer prose et poésie.

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Espoir

[size=13]Je m’appelle Thomas Lièges, je suis né en 1961 à Toulouse, dans la Haute-Garonne, en France, et je vis depuis quatorze ans à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Je suis un homme à qui l’on dit « Bonjour monsieur » quand j’aimerais qu’on me dise « Salut ! », c’est ainsi.[/size]
 
[size=13]J’ai été musicien. Avec à mon actif quatre symphonies et deux concertos pour piano à l’âge de 26 ans, j’ai connu un succès qui m’assurait...

Pas content

Cette fois, c’est bon, ça va comme ça.
 
Je me mets une belle police bien moderne pour l’occasion, un petit Trébuchet : c’est la première fois que ça me prend à ce point, je tiens pas à le ménager avec une Times New Roman trop rassurante.
 
Je me fâche avec Dieu.
 

Les festivités chez Tonton Sam

Cette année, on a décongelé Mariah* plus tôt. Aussi pimpante qu’un cervelas, elle a déboulé fin octobre et, braillarde, sonné le tocsin: l'exaltation allait commencer.
Depuis, c’est une déferlante. Des légions de sapins aux roupettes ballantes colonisent l’espace. Sur les bancs, de rouges barbus ventripotents horrifient, à la chaîne, de malheureux petits enfants. Les guirlandes épileptiques hypnotisent la populace en transe. Même s’il est fauché, le Monde boulimique...

Mmm.

–      L’autre con, là, tu sais, celui qui – voilà, lui, exactement – ben il est mort.
–      Ah.
–      Paraît qu’il a laissé une ardoise de 800 balles. T’en reprends un ?
–      Ouais. 800 balles ! Remarque, ça m’étonne pas. Quel con.
–      Et attends ! 800 balles… ici. Mais chez Jeff, va savoir.
–      À se demander s’il a pas fait exprès.
–      Mmm.
–      Mmm.
–      Allez, j’ai le poulet qui attend. Tu me marques ça, Kévin ?

Parfois je me sens bête

Mouchard... Quel drôle de nom de ville. Mouchard... moucharder ?
Je souris de ma bêtise, me laisse bercer par les tchak-à-tchaks hypnotiques des roues d'acier sur les rails, descends à Dole. Je fredonne mentalement les paroles d'Une fille au rhésus négatif pour ne choquer aucune oreille même si Thiéfaine, un enfant du pays, se produit sur scène ce soir. Impatiente, je cherche l'heure, regarde la façade de la gare et m'approche d'une plaque... à la mémoire des cheminots morts...

Aphorismes mous et lamentables, dont cinq de trop.

Après avoir déclaré la guerre à toute forme de pensée propre, je me suis retrouvé avec le cerveau à poil sur la voie publique et une envie pressante d’en tirer un jus quelconque. Allez savoir pourquoi, j’ai couru lire pour la 37ème fois dans ma vie de presque sexa la définition de métaphysique dans mon dico, et comme d’habitude, j’ai été intensément heureux de n’y rien comprendre. Ce mot, c’est mon havre de paix, mon ciel éternellement bleu, mon innocence retrouvée, mieux : mon innocence jamais perdue. Je veux être enterré en métaphysique....

le corsaire chope la pirate

Ne montrez pas mon poème à Dédémodé; il va me croire en Short échoué sur un banc de sable





                             Le corps serre la pirate


L'abordage est art de pirate.

PsiKoTik·e

PsiKoTik·e


Est tourne le dos à la rivière, au torrent. C'est le Drac, peut-être, à Fontaine. Devant Est, une rue nue file tout droit. Une rue de dictionnaire, simple, où on marche, où on roule, sauf pour l'instant. Pour l'instant, on doit être dimanche, ou autre chose ? – enfin, il fait beau, il fait très beau. Cette rivière et son bruit, derrière, le bruit, surtout, donnent comme du volume à la rue ouverte et vide. Fontaine semble s'ennuyer mais Est est insensible à cet ennui. Elle est trop vivante...

Compte-rendu

Cher monsieur,
 
Voici le compte-rendu que vous m’avez demandé. Comme convenu, j’ai pris en compte tous les évènements de la journée d’hier, depuis son commencement, à mon réveil, jusqu’à sa fin. J’ai voulu être exhaustif, le plus possible, comme vous me l’avez précisé, au risque d’être ennuyeux. Je dois vous dire que même si j’ignore tout de cette méthode, je place en vous toute la confiance nécessaire pour me plier les yeux fermés...

Mauvaise graine

L'homme là-bas n'a qu'un œil. Je lui ai crevé l'autre.
Faire souffrir est merveilleux. Je devais explorer de nouveaux horizons, pour plus de jouissance. Le travail de sape mentale était devenu rasoir.
C'est lui qui m'a tendu la perche ce soir-là, ou plutôt un cure-dents, quand, à bout de pleurnicheries il m'a traitée de sorcière.
Toute sorcière qui se respecte...

Drabble à rendre fou

J’ai un problème... Word ment ! Word ment et m’empêche de relever un défi. Word me dit que dans « j’ai un problème », on compte trois mots. C’est faux, il y en a quatre. Aïe... Et je viens d’ajouter une autre apostrophe et ça fausse encore les calculs. Mince, encore une... J’en parlerais bien à Ninn’a mais vous voyez bien le problème... Ah Seigneur, les apostrophes prolifèrent et me rendent folle !
Là, le compte est bon : sept mots non comptabilisés ajoutés. On parle de littérature ou de calcul mental ?!

DRABBLE : Cherokee

Un drabble ? Je me lance ! J'ai lu que le cherokee serait la langue la plus appropriée pour le drabble. Pour me simplifier ce défi, je vais donc apprendre le cherokee. Je ne connais aucune langue amérindienne. Le nombre de locuteurs restants est aujourd’hui estimé à 2000. Ma démarche participera donc à la sauvegarde du patrimoine linguistique mondial. J’ai pris un aller simple pour Oklahoma City car c’est là qu’on trouve les dernières personnes qui conversent encore dans cette langue tonale, polysynthétique. Dans quelques années, si tout va bien, je serai peut-être en mesure...

DRABBLE : Le faiseur de pluie

Dans le creux de ses mains jointes, un morceau de terre. Ocre, friable.
Rompue, elle glisse en poussière entre ses doigts maigres, tombe au sol sans un cri.
Je le regarde s’agenouiller, lécher la misère, la recracher sur ses index, oindre son visage.
En vain. Mère est en colère.
J’ai...

DRABBLE : Le fil à plomb

Fenêtre ouverte. Parfums de terre. Poussière. Vent. Tourbillons de feuilles. Oiseaux, cacophonie symphonique. L'immense fil à plomb se balance. Gauche, droite, gauche... Hypnotique.

Orage. Plus rien n'est d'équerre. Je me redresse dans mon fauteuil, face au pendule. Calé sur le rebord du cinquième, il dévale la façade de la maison pour me narguer au premier. Un éclair me tire de ma torpeur. Un nuage ouvre l'œil.

Les...

DRABBLE : Dent pour dent

Certains aiment les œufs durs. Moi ce sont les yeux, les mauvais, avec un filet de balsamique.

Une délicatesse concoctée en souvenir de ma grand-mère, une femme délicieuse.
Elle m’a enseigné à deviner les âmes fourbes. Il suffit de lire les regards.
Fuis les gens méchants, me disait-elle, sinon ils te mangeront !
Mais je ne suis pas une poule mouillée, c’est moi qui les dégusterai ! répondais-je.
Aujourd’hui mon estomac est délicat. Trop de bidoche me donne des nausées.
Rien de tel qu’un repas frugal !
C’est l’heure...

DRABBLE : L’homme replié

Il n’a plu depuis longtemps, à personne, pas même aux chats qu’il a fouettés.

Le voilà qui s’assied au fond d’un lit de sangle à sec de larmes.
Les grains de poussière dansent du ventre creux dans un rai de lumière blond vénitien aux berges érodées par les décennies.
Au travers des lames de fond tranchantes de la jalousie se jette un pont de soupirs.
L’homme se replie dans le tumulte de son ennui et derrière les paupières de sa maison close dépose un cachet sur l’enveloppe de sa vie.
Il n’existe plus.

DRABBLE : Motus et bouche cousue

« Découverte d'ossements féminins sur le chantier du nouveau lotissement ».
Ils l'ont trouvée.
Je plie le journal, déplie mes souvenirs.
1943.
Gamin, les paroles qui entrent dans tes oreilles et les images dans ta cervelle ne devront jamais transpirer par ta bouche ou ta main.

The Dream Machine

[size=23]The Dream Machine[/size]

[size=23](Le chœur)[/size]

[size=23]Dans sa Dream Machine, Wolfgang est au volant d’une 2CV McLaren. [/size]
[size=23]Dans sa Dream Machine, Wolfgang descend du 43e étage de sa cabane en bambou de Manhattan, NYC.[/size]
[size=23]Dans...

Un ciel tendu

[size=23]Les fougères ne peuvent pas faire semblant. Ne savent rien, ne savent pas. La nuit éternelle et le jour éternel ne se cachent pas. La forêt ne gagne que lentement. Si elle gagne. Une rivière large empêche. Elle a coulé, elle coule, elle coulera, pour empêcher ceci, pour permettre cela. Le bruit occupe les lieux et leur prête épaisseur, comme de la vérité tombée et amassée au fond des ouïes. Des araignées, noires de nuit, suivent la rivière en parcourant l’humus dans ses possibilités, et puis aussi, meurent d’avoir vécu. La...

Drabble : Revers de médaille

« Avers » fut la réponse soufflée à la question « Pile ou face ? ».
Lancée dans la gueule d'un nuage, aussitôt recrachée, la pièce vrilla, tomba sur sa tranche, se faufila entre chiens et loups puis roula vers les nuits, toutes sirènes hurlantes. Ainsi disparut-elle, en un claquement d'horizon, laissant derrière elle quelques traces de stries brulantes dans des esprits dégénérés.
Un chahut s'ensuivit, chacun accusant l'autre...

L'actualité revue et corrigée : juillet 2022

À ce jour, les dés sont jetés, l'Assemblée Nationale reconstituée, notre ami Goofy après avoir gobé la grenouille, constate avec désolation que se frotter les mains avec un produit suspect peut produire des réactions inopinées ! Les scientifiques gavés de covid, quant à eux, s'en sont retournés le nez bas dans leurs éprouvettes ; quant au berger Lallement, il fut gentiment renvoyé au chenil pour chiens difficiles...

Soyons rassurés, Goofy ce n'est pas le genre d'homme à se retrousser les manches afin de curer les chiottes ! Il laisse cela à bobonne, trop occupé à préparer son prochain...

Drabble : Motus et bouche cousue

« Découverte d'ossements féminins sur le chantier du nouveau lotissement ».
Ils l'ont trouvée.
Je plie le journal, déplie mes souvenirs.
1943.
Gamin, les paroles qui entrent dans tes oreilles et les images dans ta cervelle ne devront jamais transpirer par ta bouche ou ta main.
La nuit précédente, des hommes avaient emmené madame D. au vieux chêne après avoir fracturé la boîte aux lettres du village.
Elle destinait une liste de noms à l'ennemi. Elle n'a pas résisté à la balle de plomb.
Croix de bois, croix de fer.
J'ai tenu parole mais l'arbre...

L'actualité revue et corrigée : juin 2022

Les jours filaient laissant l'hiver et son covid déprimer entre gens de bonne compagnie. Les élections approchant à grands pas, il fallait après cinq années de triste carnaval tomber les masques...
Goofy, en bon usurier racla les fonds de tiroir afin de ratisser large : dans sa machine en mode essorage, le blanc, le noir et la laine mélangés... Sur le tard, dans un accès de bonté, il y mit même un brin d'écologie ! Juste un petit brin...
- À l'arrivée, voyez la gueule de la lessive ! Un coup à faire calancher la Mère Denis... Quelques seconds rôles s'invitèrent sur la piste de danse :...

PROSE : Humeur dominicale

De mon lit je vois un bon morceau de ciel, tout bleu.

Si je tends bien l’oreille, j’entends le petit cri étrange de Plumette qui demande je ne sais quoi. L’autre, Poulette, ne dit jamais rien. Aucune revendication, c’est à croire que tout lui va. Elle a dix ans de plus que Plumette. Elle a compris que nous ne comprenons rien aux revendications des poules, elle s’est fait une raison. Mais elle ne pond plus depuis longtemps. Ben oui, faut pas non plus la prendre pour un pigeon.

Je reviens au morceau de ciel. C’est quoi ce grand toit bleu qui...

Sur les flots

Au delà des vagues, d’autres vagues, au delà des nuages, d’autres nuages, et chaque coup de rame m’éloigne un peu plus d’une vague et me rapproche d’une autre vague, au milieu des flots, aucune pensée ferme ne trouve son ancrage, si j’avais obéi au seigneur, ne serions-nous pas restés dans notre fjord à cultiver nos terres dans notre ferme isolée, mais si j’avais obéi à Olaf, c’est Harald qui nous aurait trucidés, comment échapper à la folie des maîtres qui ravagent nos campagnes,...

DRABBLE : Une boule pistache

Souvenir aux lèvres, je fredonne mentalement
Ene andi koura
Ma ajmalaha
Tejri kel'osfoura
kourati haha (1)

Je revois ma mère, belle et heureuse sur son vélo orange, moi à l'avant sur un petit siège accroché au guidon lui chantant cette chanson que l'instituteur nous a enseignée.
Elle est venue me chercher à l'école maternelle française. Sous un agréable soleil maritime, nous filons vers le magasin d'alimentation. Je sais qu'ensuite elle m'achètera un cornet avec une boule de glace pistache que je mangerai goulument. La meilleure...

Tabac

Tabac




Je sors du travail, il est un peu plus de 17h et j’ai de la chance, il fait beau.

J’ai de la chance. C’est drôle, le mot chance me fait penser au Loto et en un éclair une certitude se loge là, en plein milieu de ma tête : si je jouais au Loto maintenant, je gagnerais le gros lot. L’idée,...

Drabble : Requiem pour un beauf

Affalé dans son canapé, l’œil rivé sur son écran, Bruno, Ricard à la main ne perdait pas une miette du conflit russo-ukrainien.
- Ces nazillons, beugla-t-il, on va leurs faire la peau...
Retranchée en cuisine, la tête de Yolande migra devant l'écran plat.
- Mais mon chéri, il me semble que tu as voté Marine !
Le sang de Bruno ne fit qu'un tour ; cette bonne à rien osait la ramener à toute heure !
- Yolande, aboule un jaune et mon steak bien saignant...
Elle s'exécuta : la bouteille de Ricard s'écrasa sur la tête de son homme...

DRABBLE : Maïs et myosotis

Assise au centre du long balcon en bois sur les fleurs de lotus, je laisse mes pensées arpenter la façade de la ferme. Elles se cognent aux épis de maïs, m’apportent une tomate, une Roma. Je m’applique, lui fais de jolies tresses puis croque la cuisse du cheval juteux mûri par le soleil aux yeux rieurs. Je surplombe le champ occupé à compter les myosotis aux pieds des cannabis. Touchez pas, c’est pour nourrir les oiseaux ! a dit la Nonna.

Pendant ce temps…

"Buongiorno Signora, votre petite-fille a perdu connaissance… renversée par une...

PROSE : La nuit.

PROSE : Autres 9ZLxbkzlJr2jf6-dmmWe8P-UVBWZrx-zi3usOTiCv4iISuz1H7JJhFGnkgi0S4rfxNEYRMk1nsDIs5nLpUnUpdC4FsZoSX7nqrfePE2_OkHKC2D53_qQWk0v9EzR0Y_4haxpu9Kw


Les nuits de pleine lune,
Les loups hurlent à la mort.
Au loin, les moutons...

PROSE : Monologue d'un ventre

Monologue d'un ventre




De point de vue médicinal, ceux qui ont la tension trop haute sont astreints à réduire le sel. Moi chez qui elle est plutôt basse, inversement je condimente.

De point de vue bactériologique, un plat bien épicé combattant efficacement certaines indispositions gastro-intestinales, je pimente joyeusement. 

De point de vue physiologique, les malheureux à embonpoint s'efforcent de bannir le sucre. A l'opposé, les mal en point doivent booster la machine avec des pics glucidiques.

De...

COMMENTAIRE de l'ACTUALITÉ : À l'ouest rien de nouveau

Le monde s'y était habitué : covid un jour, covid toujours ! Et puis, comme un cheveu sur la soupe, Vladimir s'est invité sans tambours ni trompettes, mais avec force armement conventionnel afin de remettre l’Ukraine dans le droit chemin... 

Ce fut une vraie séance de théâtre de guignol : l'Union européenne, telle une vierge prise par surprise, se fendit « de oh, de ha, de non, » lorsque Vladimir en bon chef de guerre annonça à Goofy mains propres, l'attaque de l'Ukraine en bonne et due forme... 

Ce dernier,...

Commentaire de l'actualité : L'Actualité revue et corrigée : février 2022

Variant « ohmonmacron : doses après doses, les scientifiques se noient au fond de leurs éprouvettes... La snsm, trop occupée à la pêche aux migrants, ne peut les aider ! À l'heure où le poisson se fait rare, il faut savoir se contenter de peu... 
Politique intérieure : le candidat Mélancon traite le ministre Blanquette de « crétin utile ». S'est-il interrogé sur le fait qu'il semble être un crétin inutile ? 
Justice : l'homme de l'ombre, le bras droit de notre nain de jardin, croupit à ce jour dans le quartier VIP à la Santé....

DRABBLE : Le Pas de St Antoine

De vieux arbres cinglés par de grands vents hurlaient.
Leurs antiques branches sous les pleurs succombaient.
J'avançais lentement, prudemment, apeurée.
Le chemin très boueux dévorait mes semelles,
m'empêchait d'avancer à grands coups de mâchoires.
Le jour se retirait m'abandonnant au bois.
Un instant je fléchis puis recouvrai vaillance.
Je le sentais, savais, il n'était plus très loin.

DRABBLE : Les Oursins

L'enfant revint de la grotte, des oursins en poche. Sacré poids les gaillards. Pour cause, ils étaient de pierre, des fossiles. Il les sentit vibrer, prit peur. Il passa devant la pancarte du hameau : La Mer. Ce trou perdu où l'on a enterré le chien, comme disait son arrière-grand-père ; celui qui a connu les boches. Ses histoires farfelues lui revinrent en mémoire : ici, bien avant notre ère, il y avait une mer chaude ! Balivernes ! Au milieu des champs et de la caillasse ? Il partit se coucher. Le lendemain, personne ne se réveilla. La mer était revenue.

DRABBLE : Pierre écrite

Deux enfants assis sur le sol contre une grosse pierre à l'ombre d'un tilleul, savourent des pêches chapardées dans un verger.
Chair sucrée, jus rouge sang, joues barbouillées, joie de vivre.
Quelque chose frappe leurs épaules, un courant d'air se faufile entre eux. Apeurés, les gamins recrachent les fruits.
Ils se relèvent, observent le caillou. Le relief de personnages animés se fige brusquement.
— Partons ! Pépé nous a interdit d'approcher cette vieille stèle pour...

DRABBLE : Père Noël

Drabble: 100 mots pas un de plus ! le titre ne compte pas.

Père Noël


Un jour froid de décembre,
Un artisan, repu par sa journée de labeur,
Sur un triste parking posa son camion,
D'une grande surface dont nous tairons le nom.
Quelques emplettes, pour ne pas dépérir.
Perdu au milieu des rayons,
Son regard se posa sur un père et sa fille.
La petite de son regard perçant,
Fit un état des lieux rapide.
Un bonnet, maculé façon voie lactée, une cotte rouge !
— Monsieur, c'est...

280 caractères Max (Twitterature)

Récemment, j'ai découvert la twitterature : textes sans titre de 280 caractères maximum, espaces compris. Ça m'a bien plu. Je vous en propose un et vous souhaite d'agréables fêtes de fin d'année.






Il prit son temps, un stylo, dessina une marguerite.
La fleur glissa dans un vase, lui dans son lit, un sourire sur son visage.
Au matin, seuls subsistaient le pétale "pas du tout" et son besoin de liberté.
Il passa des vêtements et la porte.
En rentrant, Madame ne le regretta pas.

DRABBLE : Ah l'amour !

Pour repondre à la question de Blackmamba sans polluer la rubrique de Norsk :



Ah l'amour ! 


Ma pauvre chérie, je ris, tu t'escrimes.
Où trouves-tu tes rimes,
En solde à Prisu' ?
Doux Jésus !
J'en ai mal aux yeux,
Aux oreilles,
Mon Q.I. en prend un coup, c'est fastidieux,
Laisse donc tout ça aux corneilles !


Qu'as-tu à grommeler, mon chéri ?
Viens près de moi, j'ai un truc à te faire lire
J'ai hâte d'entendre ce que tu vas dire
J'ai écrit un poème...

PROSE :L'actualité revue et corrigée (07/12/2021)

Présidentielles : Monsieur Zemmour serait-il atteint d’Alzheimer ?! Confondre la gare d'Aix-en-
Provence et la gare Saint-Charles, quand même...Sa descente dans le quartier du Panier est à
marquer d'une pierre blanche ! Imaginez-vous, s'il avait poussé plus loin, en direction des quartiers
nord !
Mœurs : Il semblerait que Nicolas Bulot, à défaut de vivre dans ce quartier populaire, se soit laissé
aller à mettre quelques mains baladeuses au panier ! Paraitrait que « Le Poivre « lui monte au
nez...
Dans sa cellule VIP, Monsieur Georges Tronc se morfond ! En...

PROSE : L'actualité revue et corrigée.

Le lundi, tout est permis, comme on dit, alors bonne lecture et bonne semaine...


Chasse tragique à Laillé : l'automobiliste de 68 ans, touché au cou, sur la quatre voies Rennes Nantes est décédé au chu. Les chasseurs font corp ; les sangliers courent toujours !
Chasse, toujours : La défenseure des animaux, Madame Brigitte Partout, se positionne contre la chasse à courre : les migrants pourraient remplacer les chevreuils !

People : Mélancon et ses troupes boycottent le repas de Noël à L'Assemblée nationale. La dinde et le chapon seront dégustés à La Tour D'argent...

PROSE: Chronique post-mortem : VGE

Et bien voilà : nous le devinions, l’espérions, le redoutions !
Le décès de Valéry Giscard d'Estaing fait à cette heure les gros titres de notre presse nationale.
Une main au derrière plus tard avec une journaliste allemande non consentante, un slow langoureux avec Madame Covid l’emporte !
In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen. ( au plaisir de ne plus te revoir) !
Monsieur Folamour, suite à 93 années de débauche sexuelle nous quitte sans un au revoir… Quelque uns le défendrons becs et ongles ! (la presse française dans son ensemble)…
 
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