Espace visiteurs du Bastringue

Je signale à la communauté et aux divers abbés (Sédère, Labrune, Prévost, Tise, etc...) qui consultent le Bastringue l'existence d'un blog littéraire auquel je participe très modestement. Ce site présente des livres, mais sans trop dévoiler l'intrigue, ce qui est un peu sa marque de fabrique.
Voici le lien : https://lesyeuxdansleslivres.blog/

Je vous laisse sur une petite chanson, découverte grâce à l'auteur Philippe Botella. C'est la face B d'un 45 tours. https://www.youtube.com/watch?v=ywXQA4wdsnY

On dit « bête » pour dire « idiot »,
« Barbare » pour dire « cruel »
Et le doux trésor de ma belle 
Est appelé comme les sots.

Est-on sûrs que les animaux 
Comme les étrangers soient tels
Que soit bête un quelconque idiot,
Que tout barbare soit cruel ?

En traitant de con tous les sots
Vous offenserez toutes celles
Qui portent ce trésor en elles,
Aussi choisissez bien vos mots :
Plus de « bête » pour dire « idiot ».

https://m.youtube.com/watch?v=COMDaYKJCWs

C'est un exercice collectif de versification auquel nous convie Une Passante (qu'elle en soit au passage remerciée).
Son objet étant dans le titre (encore qu'on puisse suggérer d'autres améliorations), je vous en présente sans plus tarder le sujet : 
il s'agit de la première version publiée ici du sonnet de Madame Salima Salam : DOULEURS.
Madame La Passante, à vous l'honneur !...
  

Je laisse l'eau salée dévaler de mes yeux
Sur la farine d'orge et la levure fraîche,
Pétris le pain du jour dans un plat qui s'ébrèche,
Et vois par la croisée le ciel en...

Je vais voir ailleurs.

Juste un test technique.


Ici, vous pouvez bouquiner, commenter, analyser, publier et recevoir des retours francs et désintéressés sur vos textes.
Ici, la critique est reine. Pour qu'elle reste souvereine et ne devienne pas despote, il appartient à chacun de l'étayer sur l'Argumentation et la Raison. Et en effet, ces piliers permettent d'émettre et de recevoir une critique constructive sans blesser.

Ici, vous pouvez bouquiner, commenter, analyser, publier et recevoir des retours francs et désintéressés sur vos...

Est-il possible de transférer  un texte dans  une autre rubrique ?

L'importance des rimes dans un sonnet :
(réf. Guide du sonnet - M.Zeïd Flormed)

► Les deux quatrains doivent être bâtis sur deux rimes seulement
 
► 4 rimes Masculines + 4 rimes Féminines = 8 rimes qui doivent être bien choisies pour « frapper l'oreille ». 
Cet effet ne peut être produit avec des rimes pauvres ( = n'ayant en commun que le son vocalique final qui en fait une simple assonance ). 
Il convient donc de chercher des rimes au moins suffisantes ( = 2 sons communs) pour les vers en...

Paysage du Nord

La route, entre deux rangs de peupliers ou d'ormes,
Allonge, dans le jour maussade de l'hiver,
Son bas-côté boueux, ses vieux pavés difformes,
Et son trottoir étroit poudré de mâchefer.

Tous pareils, les champs bruns aux sillons uniformes
S'étendent sans relief. À l'horizon couvert,
Un four à coke ouvrant quatre gueules énormes
Jette dans l'air fumeux une lueur d'enfer.

Au lointain, un village et des corons de mine
S'appuient contre un terris, sombre et maigre colline,
Seul accident du sol qu'on puisse apercevoir.

J'ai clôturé mon compte moi-même Dédé.
Merci pour tout.

Le concours poésie RATP commence demain 15 mars et finira le 18 avril.

https://grandprixpoesie.ratp.fr/

... que huit siècles plus tard, une Américaine le chanterait, il aurait demandé : une "quoi" ?

https://m.youtube.com/watch?v=ockU876VVfE

Je n'arrive pas à trancher : qui est le meilleur poète français en octosyllabes ? 
Les deux candidats finalistes, selon moi, sont Renaud et Vincent Delerm. Je vous mets quelques vers de chacun d'eux pour que vous puissiez voter en âme et conscience. Je précise que, bien sûr, pour certains vers, il faut slamer pour trouver 8 pieds ; ce n'est pas à la portée de tous les lecteurs, mais ici les lecteurs sont futés. 

Renaud 

Palestiniens et Arméniens
Témoignent du fond de leurs tombeaux
Qu'un génocide c'est masculin

Rassurez-vous Dédé, vous ne m’avez ni vexé, ni outragé.
Je quitte Le Bastringue pour deux raisons qui, en se conjuguant m’ont conduit à cette décision.
Tout d’abord, et je n’en fais reproche à personne, j’ai le sentiment que mes textes n’intéressent pas grand monde.(Je vous rassure, je m’en remettrai)
Ensuite, les incessantes chamailleries dans lesquelles certains se complaisent m’ennuient profondément.
Je ne manquerai pas de venir visiter le forum de temps’ à autre.
Je souhaite à tous de beaux plaisirs littéraires.

Qué qu'il a
Écrit là ?
Oh ! le beau kakemphaton !

Délectable !
Mémorable !
Cette perle relisons :

Et l'ami
Enrichi,
Dans son bureau tapissé...

Mais quel est 
Le distrait
Qui s'est ainsi distingué ?

Ça vaut bien,
C'est certain,
Le "on m'appelle à régner"

Ou ce rat
Qui, ha ha,
Fut "par sa patte attaché ".

C'est aussi
Réussi
Que "l'amour a vaincu Loth".

Et la Muse,
Ça l'amuse,
Qu'on passe pour des linottes !

Maitre Hugo,
Le "Toto",

Hey, les délabrés, vot' gargotière m'a inspiré un katrin avec ses mots chelou zarbis :

Souffrez, infâme coprolithe
Que je devienne aérolite
Pour écraser le margouillis
Qui vous sert de  physionomie !


Baud'laire, il a qu'à bien s'tenir !

Ajouter le vertige du rêve
Le pardon d'un sourire
Les soleils oubliés
A l'errance des mots."
(Marie Lacroix-Pesce)
Pour beaucoup c'est sûrement beau mais pour mon blase bon t'as le vertige du rêve ok mais ajouter le pardon d'un sourire  puis  des soleils zoubliés à l'errance des mots, vas-y ça veut dire quoi ? c'est une recette de cuisine antillaise du restau au Boisbandé kreyol ? Ou c'est un code pour dire j'ai largué la blanche au large de Trouville ?

On n'est pas "sérilleux" quand on a dix-sept ans.
Que cette dillérèse agace mes tympans !
Le Rimbaud, s'il disait qu'il faut être moderne,
A gardé bien longtemps vieilleries en giberne.
Mais stop ! Je versifie comme antiques barbons.
Reviens vite au galop, naturel des chansons !

À plus !

Ça fait trois que j'efface un texte et que je recommence.
Je viens de m'apercevoir qu'il y avait une erreur dans mon Rondeau pour une cloche,
je corrige, et j'ai le texte qui devient de plus en plus gros, j'ai des "size" autour du texte,
l'écran qui s'emballe, les cookies de mes deux qui dansent la java ! SOS !

S'il y a des romans de gare, c'est parce que l'Homme en wagon lit.

J'ai bien fait de pas m'inscrire à votre boui-boui.
La Panizzi, le prof du dimanche et l'autre, là, l'Alexis "je fais de la littérature d'art", ils se la pètent grave... 
Ça pue la prétention, par ici, allons respirer ailleurs !

En cette Saint Romain,
Dédé ne fera point
D'autre déclaration
Que : "Fuck Short Éviction !"

Purée, les gens n'ont rien d'autre à faire que de parler de Pierre Palmade !  Moi je ne savais même pas qui était ce type avant cette affaire, et ça ne me manquait pas !

Il y a de moins en moins d'abeilles. La fin de l'empire Maya ?
On mange de moins en moins de viande. La fin de l'empire à Steak ?

Nénesse

D'alexandrite aiguë Dédoche était frappé.
Sonnet de l'ancien temps, si richement paré,
Tes vers majestueux le rendaient nostalgique
D'une époque où brillait le génie poétique.
Et sous le ciel du Nord, au pied d'un vieux terril,
Il vomissait ce siècle où l'art est en péril.
Mon Dieu, ramenez-nous les beaux jours du Parnasse,
Et toi, trouduc en Short, que tremble ta carcasse !

JLK (1955-30...)
alias Jimmy le Kid, Alfred de Musso, Pil Valéro, 
Alphonse de la Jacqueline, Lautréaval, Sully-Privat, 
Hervé Livard, Rimbaudelaire, Paul Baudelaine...

Toutes ces chansons pour les mioches, que c'est cul ! Mais que c'est cul !
La Sylvestre, qu'est-ce qu'elle a pu nous emmerder avec son escargot Léo !
Il a sa maison sur son dos ! sans blague ! S'il l'avait au derche, ça s' saurait ! 
Et Léonidas la limace ? On n'en parle pas, de Léonidas la limace ! Il a rien sur 
son dos, Léonidas la limace. Ça l'empêche pas de passer l'hiver. Et puis d'ailleurs,
il crèverait la gueule ouverte, on en ferait pas une chanson, du pauvre Léonidas !
Parceque tout le monde s'en fout ! Bande d'enfoirés !
Et l'autre, là, le Yves Duteil....

Je suis tombé par hasard sur "La vallée perdue" ! Mort de rire ! La perle ! C'est ce... ce...  je sais pas comment qualifier cette chose écrite,
qui vous a valu de ma part le surnom qui vous fera rester dans les annales : le Lion du Parnasse. Cet hommage qui aurait rendu Massoud caustique, disais-je.
Ha ! ha ! ha ! Là, vous avez fait fort ! Dans l'ampoulé, roule ma poule ! 
J'avais commenté en vers, dommage que tout ça ait disparu dans la cyberattaque...
Que reste-t-il de notre humour,
Que reste-t-il de ces beaux jours...

Dites, vos touches "Poster un nouveau sujet", " Prévisualiser", "Envoyer", sont presque invisibles...

Juste un clin d'oeil par le trou de la serrure, et je suis déjà sortie.


DES CRIMES À LA PELLE 

Derniers sur le pont
du navire en perdition 
les membres du comité
à force de s'auto-lire-élire
s'ennuyaient ferme

Je fais dans l'intemporel.

Sauve qui peut 

Les rats, vil bataillon que disperse la peur,
Désertent le vaisseau vaincu par la tempête ?
Et bien moi, sacrebleu ! je mets un point d'honneur
À rester... près du rat qui se débine en tête !

Publier un livre de poésie, c'est comme jeter un pétale de rose au fond du Grand Canyon et attendre l'écho.
Don Marquis
*

Fred P. passe le bonjour à tous les anciens shortiens.

Shorty, c'est fini 


Nous n'irons plus jamais déposer nos poèmes,
Nos vers de mirliton ou nos sonnets chiadés.
Nous n'irons plus jamais, tous les jours de la s'maine,
Flâner sur le forum, débattre ou rigoler...

Shorty,
C'est fini,
Et dire 
Que c'était le site
De mon meilleur humou-our,
Shorty,
C'est fini,
Je ne crois pas
Que j'y retournerai un jour.

Moi j'irai quelquefois faire un tour au Bastringue,
Pour voir tanguer Nénesse au comptoir à Dédé.
Beaucoup ne viendront pas, car le Maître, il dézingue...

Oh ! Joël ! vous ici ! Quelle bonne surprise !
Écoutez, ça doit être très simple puisque même moi j'y suis arrivé tout seul... 
Le hic, c'est que j'ai oublié comment j'ai fait... Avez-vous demandé à la Patronne ?

Un père avisé

"Travaille, Jeanneton, travaille, ma poulette !
Serinait papa d'Arc à Jeanne sa fillette.
Dis-toi que si plus tard tu dois te distinguer,
Il n'y a pour cela qu'un seul moyen : bûcher."

À Elvira.

Demain dès l'aube, à l'heure où roupille Solange,
Je partirai. Poto, je sais que tu m'attends.
Je prendrai la deudeuch', malgré son bruit étrange.
Je peux pas festoyer loin de toi plus longtemps.

Je roulerai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir devant moi, ni les chiens ni les flics.
Je conduirai bourré, comme à l'accoutumée.
- Souviens-toi des tonneaux, un jour de Saint Patrick !

Je verrai pas Rungis et l'or du soir qui tombe,
Comme ma pogne, hier, sur la gueule à Paulo.
Et quand j'arriverai, je mettrai...

Vos vers creux quoique plats méritent maints reproches :
Quasimodo des Doches 
Va vous sonner les cloches.
Ce sonnet prétentieux, qu'il est mal césuré !
Quasimodémodé
Va rugir en beauté.

Me voici, vieux poulbot, les mains au fond des poches.
Quasimodo des Doches
Tolère les gavroches.
Mes vers de mirliton ai-je assez peaufiné ?
Quasimodémodé
A la dent dure, hé hé !

Quittant son noir terril pour de grasses verdoches,
Quasimodo des Doches,
En bouclant ses valoches,
De versification n'oublie pas le traité !
Quasiment...

Il était superstitieux.
Tellement superstitieux
Que, de son logis en flammes
Se débinant, messieurs dames,
Il évita de passer
Sous l'échelle des pompiers !

Vocation

Ce fier petit trois-mâts, jamais il n'appareille.
C'est sur un vieux buffet qu'il voit passer les jours.
Mais il donne à rêver, dans sa jolie bouteille.
"Je serai, dit l'enfant, capitaine au long cours !"

Il s'en va sur le chemin,
Seul dans le petit matin,
Sans regarder en arrière.

Il s'en va vers l'inconnu,
L'immensité, l'imprévu,
Par-delà monts et frontière.

Adieu, parents et amis,
Adieu, vallons endormis
Que la brume encore inonde.

Il en a longtemps rêvé,
L'aventure a commencé :
Il va découvrir le monde.

*

J'ai quitté mes verts pâturages
Il y a plus de quarante ans.
Je ne rêvais que de voyages,
De forêts vierges, d'océans.

J'ai vu les plus beaux paysages,
Parcouru tous...

"Il essayait, dans ses vers, d'imiter les Parnassiens et on l'appelait "Leconte de la presqu'île".
Jules Renard

Sur le fil du temps
Le vent cueillait ce matin
Des rires d'enfant

Sur le fil du temps
L'homme dansait ce midi
Une fleur aux dents

Sur le fil du temps
Ce soir plus de funambule
Sur le fil un cheveu blanc

C'est sidérant,
C'est délirant,
C'est détestable,

C'est repoussant,
C'est révoltant,
C'est lamentable,

C'est aberrant,
C'est affligeant,
C'est pitoyable,

C'est affolant,
C'est effrayant,
C'est incroyable.

Intolérable.
Impardonnable.

L'a pas d'portable !

Niméno 2 ouais c'est un matador qui s'est suicidé en 1991; ils en ont fait une statue devant les arènes à Nîmes (ville pauvre et sale), à boycotter; moi je propose d'en faire une pissotière; bravo à  Pañolero, qui devait être sa victime, mais le taureau a envoyé son bourreau en l'air qui est retombé sur ces cervicales. Qui s'y frotte s'y pique, on va pas chialer. Nimémo 1 et 2 auraient mieux fait de travailler dans l'entreprise de fabrique de bondieuseries parentale.

Juste pour vous dire, surtout à Dédé et Safia, que je passe vous scruter de temps en temps !!

le problème est qu'il y a une mafia du lobby de la torturomachie : l'extrême droite la droite Renaissance et les cocos sont des CONServateurs dont leur rôle est de lécher le cul des tortionnaires aussi bien au Sénat qu'à l'assemblée nationale; Quand tu vois la bedaine du gros Lacher (chasse à Chambord et Fontainebleau) et des autres élus pro-corrida, la seule solution serait de les éliminer ; ce sont juste des parasites qui protègent l'ignominie que 80 pour cent des français voudraient pourtant vouloir mettre fin.
Il faut une loi qui mette fin a ce régime d'exception au bain de sang. C'est...

"Les bien-pensants ne dérapent jamais. Ils sont la glace."
Philippe Muray

À la Saint Théodore,
Qui c'est-y qu'on honore
D'un sonnet qui rutile ?
Le Banban, le Banville !